Les relations militaires entre les États-Unis et le Maroc, actives depuis les années 1950, sont marquées par des accords de défense solides, soutenus par des milliards de dollars de ventes d’équipements militaires. Ce partenariat stratégique, l’un des plus anciens des États-Unis en Afrique, a été réaffirmé lors d’un entretien téléphonique entre le général américain Charles Brown et le lieutenant-général Mohammed Berrid, inspecteur général des Forces armées royales du Maroc.
Les deux responsables ont mis en avant l’exercice African Lion, qui se déroule chaque année au Maroc depuis 2004, comme un exemple de la profondeur de leur coopération. Le général Brown a déclaré sur X que le Maroc, « l’un de nos plus vieux alliés », continuera à collaborer avec les États-Unis face aux défis sécuritaires régionaux.
Le Maroc est le plus grand acheteur d’équipements militaires américains en Afrique, avec des ventes atteignant 8,5 milliards de dollars, et bénéficie depuis 2013 de 478 millions de dollars en équipements militaires via le programme Excess Defense Articles. En outre, les États-Unis ont alloué au Maroc 135 millions de dollars pour des financements militaires étrangers et 32 millions de dollars pour des programmes de formation militaire depuis 2006.
Ce partenariat s’étend également à la lutte contre le terrorisme. Le Maroc fait partie de la Coalition mondiale contre l’EI et coopère depuis 2005 dans le cadre du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme.
L’exercice African Lion est devenu, sous commandement américain, le plus grand exercice militaire d’Afrique, attirant chaque année plus de vingt pays et des forces de l’OTAN.