La Présidence du Tchad a réfuté, ce mercredi, les accusations de violation de confidentialité qui visaient l’ex-ministre d’État, Abderaman Koulamallah, et a appelé à une vigilance renforcée face à la diffusion de fausses informations.
Dans un communiqué daté du 12 février 2025, les autorités ont démenti les allégations selon lesquelles Koulamallah, ancien ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, aurait divulgué des informations confidentielles. Le communiqué précise que l’ex-ministre n’a commis aucune violation de ce type.
Ces déclarations font suite à la réaction d’Abderaman Koulamallah, qui, dans une intervention publique dimanche soir, a catégoriquement rejeté les accusations. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de discréditer son image, soulignant son engagement envers la nation, notamment dans le contexte du retrait des troupes françaises du pays. Koulamallah a également rappelé que les procédures diplomatiques du Tchad garantissent la protection des échanges confidentiels.
La Présidence a exprimé son inquiétude face à la prolifération de fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux, et a insisté sur la nécessité de se référer aux sources officielles pour obtenir des informations fiables sur les affaires publiques.