Le Comité Gabonais pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé, ce mardi 11 février, qu’un acte de sabotage avait touché la centrale thermique d’Alénakiri, causant d’importantes coupures d’électricité dans le Grand Libreville. Une enquête a été lancée pour identifier les auteurs de cette perturbation.
Dans un communiqué lu par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre chargé des Missions à la Présidence et porte-parole du CTRI, le régime de transition a exprimé sa ferme condamnation après cet acte visant une infrastructure clé pour la fourniture d’énergie dans la capitale et ses environs.
Située à Owendo, à une quinzaine de kilomètres au sud de Libreville, la centrale d’Alénakiri est essentielle pour l’alimentation électrique de plusieurs communes, dont Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.
Le général Brice Clotaire Oligui Ngema, Président de la Transition, a immédiatement ordonné l’ouverture de l’enquête et a fermement averti contre toute tentative de « sabotage, manipulation ou déstabilisation ». Il a assuré que les responsables, qu’ils soient auteurs directs ou commanditaires, seront sévèrement sanctionnés.
Le CTRI a aussi lancé un appel à la vigilance de la population, dénonçant des « ennemis du changement » cherchant à perturber le processus de transition pour leur propre bénéfice.
Malgré cet incident, le régime confirme que les élections présidentielles, prévues pour le 12 avril 2025, se dérouleront comme prévu. Dans un message de résilience, le général Oligui Ngema a réaffirmé sa détermination à restaurer les services publics et à construire un Gabon stable et prospère, soulignant que « rien ne pourra nous détourner de cet objectif ».