Après l’attaque meurtrière survenue le 9 février entre Gao et Ansongo, ayant fait 25 victimes civiles, les Forces armées maliennes (FAMAs) ont lancé une grande opération de recherche pour capturer Abou Mariama, le chef présumé du groupe armé responsable.
L’attaque, menée près de Kobé, à environ 30 km de Gao, a visé un convoi civil escorté, tuant principalement des jeunes orpailleurs étrangers et en blessant 13 autres. Selon un communiqué de l’état-major général des armées, les assaillants, lourdement armés, ont été repoussés après des combats intenses, mais ont tout de même incendié trois véhicules civils avant de fuir.
En réponse à cette violence, l’état-major a ordonné des frappes aériennes et des opérations terrestres ciblées pour éliminer le groupe dirigé par Abou Mariama. Le 10 février, un véhicule suspect, lié aux assaillants, a été détruit par une frappe aérienne dans la région de Tombouctou. L’explosion a confirmé la présence de substances explosives, tuant plusieurs combattants du groupe.
De plus, les FAMAs ont attaqué un refuge utilisé par les hommes d’Abou Mariama dans le secteur de Tin-Eidine, où un terroriste a été tué et un autre capturé. Lors de cette opération, 19 corps de terroristes ont été retrouvés, et plusieurs armes et matériels de guerre abandonnés ont été saisis.
Cette traque fait partie d’un plan plus vaste visant à sécuriser l’axe RN-17, une route régulièrement attaquée par des groupes terroristes affiliés à l’État islamique au Sahel (EI-S). Il convient de noter qu’un Malien de la diaspora a été enlevé sur cette même route deux jours avant l’attaque du convoi, soulignant l’urgence de renforcer la présence militaire dans cette zone.