L’ex-ministre des Affaires étrangères du Tchad, Abderaman Koulamallah, a fermement réagi dimanche soir aux accusations l’accusant de divulguer des secrets d’État, les qualifiant de « calomnies » visant à ternir l’honneur d’un homme qui a consacré sa vie au service de la nation.
Dans une déclaration publiée dimanche soir, Koulamallah, qui avait supervisé le retrait des troupes françaises et la résiliation des accords militaires entre les deux pays, a rejeté catégoriquement les accusations selon lesquelles il aurait transmis des informations sensibles à une puissance étrangère.
Il a qualifié ces accusations de « grotesques » et a rappelé que de telles actions, si elles étaient vérifiées, seraient considérées comme un acte de haute trahison, un crime d’une gravité extrême avec des conséquences dramatiques.
L’ex-ministre a mis l’accent sur le professionnalisme de la diplomatie tchadienne, soulignant que « toute personne dotée de bon sens sait que notre diplomatie repose sur des procédures rigoureuses qui garantissent la confidentialité et l’intégrité des relations entre les nations ».
Enfin, il a dénoncé une tentative délibérée de semer la division et de nourrir la haine, tout en faisant remarquer l’ironie des accusations venant de ceux qui prétendent être les plus fervents patriotes, tout en attaquant l’honneur de leurs compatriotes.
