Le Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU a déclaré le 6 février 2025 que, depuis le 1er janvier 2025, les États-Unis ne sont plus membres de cet organe et ne peuvent donc pas se retirer de celui-ci. Ils sont désormais considérés comme un État observateur, tout comme les autres pays membres de l’ONU qui ne siègent pas au Conseil.
Pascal Sim, porte-parole du CDH, a expliqué que les États-Unis avaient été membres du Conseil entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2024. Depuis le 1er janvier 2025, leur statut a changé, les rendant inéligibles pour quitter un organe dont ils ne faisaient plus partie. « Un État observateur ne peut pas se retirer d’un organe intergouvernemental auquel il ne participe plus », a précisé le porte-parole.
Ce changement intervient alors que le président américain Donald Trump a signé, le 4 février 2025, un décret marquant le retrait officiel des États-Unis du Conseil des droits de l’Homme.
Il convient de rappeler qu’en 2018, sous la présidence de Trump, les États-Unis s’étaient déjà retirés du CDH. Cependant, sous l’administration de Joe Biden, les États-Unis avaient réintégré le Conseil en 2022. Le CDH, composé de 47 membres élus pour des mandats de trois ans, voit environ un tiers de ses sièges renouvelés chaque année.