Hier, jeudi 6 février 2025, les Conseillers et responsables des Forces de Soutien Rapide (FSR) du Soudan, ainsi que des représentants d’entités politiques et civiques, ont annoncé leur retrait du projet dirigé par Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti. Dans leur déclaration, ils accusent Hemedti de tenter de déstabiliser le pays et de servir des intérêts étrangers, menaçant ainsi l’unité nationale et cherchant à exploiter les ressources du Soudan.
Face à cette situation, les signataires du communiqué ont mis en place une nouvelle « structure militaire » regroupant chefs de terrain, conseillers et entités civiles. Son objectif est d’établir une feuille de route pour mettre fin à la guerre civile et éviter davantage de destructions.
Le communiqué met également l’accent sur l’importance de l’unité du Soudan et rejette fermement la division du pays, ainsi que la formation de gouvernements dans les zones contrôlées par les FSR. Il appelle à la protection des communautés innocentes et à une justice équitable pour ceux responsables de crimes.
L’un des points majeurs de la déclaration est l’engagement à rétablir un gouvernement civil démocratique une fois le conflit terminé, soulignant la priorité de la paix et de la reconstruction.
Les signataires ont également salué les forces armées soudanaises et autres alliées pour avoir récupéré des régions stratégiques comme El-Djazeera et Khartoum, marquant ainsi des progrès pour la sécurité et le retour des habitants dans leurs foyers.
Ce retrait des responsables des FSR pourrait marquer un tournant dans le conflit soudanais, bien que l’avenir de cette réorientation reste incertain. Des conférences de presse sont attendues pour clarifier les prochaines étapes du processus de paix.
