Les tensions entre l’Afrique du Sud et les États-Unis se sont intensifiées après que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, ait annoncé qu’il ne participerait pas à la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, prévue fin février. Le 5 février, Rubio a critiqué l’Afrique du Sud sur le réseau social X, l’accusant de prendre des mesures négatives, telles que l’expropriation de terres et de propriétés privées.
En réponse, le ministre sud-africain des Relations internationales, Ronald Lamola, a souligné que l’Afrique du Sud restait un pays souverain et démocratique, sans dépossession « arbitraire » de terres. Lamola a également défendu la présidence sud-africaine du G20, qui met l’accent sur des enjeux tels que l’endettement des économies émergentes et la promotion de la solidarité pour résoudre collectivement les problèmes mondiaux, tout en garantissant un système mondial équitable.
Cette dispute a éclaté après que le président américain Donald Trump ait menacé de retirer le financement de l’Afrique du Sud en raison de sa nouvelle législation sur l’expropriation des terres. La réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 se tiendra à Johannesburg les 20 et 21 février.