La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a annoncé le lancement officiel de l’opération anti-drogue « Seal Stop Safe », visant à combattre le trafic de stupéfiants dans 51 districts frontaliers répartis sur 14 provinces du pays.
Lors de la cérémonie, Paetongtarn a souligné que la consommation de drogues freine le développement personnel de nombreux Thaïlandais, et a exprimé l’espoir que résoudre ce problème permettrait au pays de réaliser son plein potentiel. Elle a également assuré que des soutiens gouvernementaux, y compris des prestations sociales, seraient accordés aux agents en charge de la sécurité frontalière.
Prévue de février à juillet, l’opération mobilise 76 postes de police et implique les forces militaires ainsi que d’autres autorités pour renforcer la sécurité des frontières et empêcher l’intrusion de drogues illégales.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Phumtham Wechayachai, a insisté sur l’importance d’agir rapidement, soulignant que les frontières thaïlandaises sont particulièrement vulnérables au trafic de drogues à cause de nombreux points d’entrée illégaux. Il a précisé que les forces de l’ordre ne peuvent pas couvrir tous les passages par elles-mêmes.
Dans le cadre de cette opération, des contrôles renforcés seront mis en place, avec une évaluation de l’efficacité de l’opération à la fin des six premiers mois. Si aucun progrès significatif n’est constaté, des mesures encore plus strictes seront appliquées.
Le chef de la police nationale, Kittharath Punpetch, a annoncé une collaboration renforcée avec les militaires et la mise en place de nouveaux points de contrôle dans les zones les plus vulnérables. Le général Phana Khlaeoplotthuk, chef d’état-major de l’armée, a détaillé les plans d’augmentation des patrouilles, de l’ajout de points de contrôle supplémentaires, ainsi que du déploiement de technologies avancées telles que des drones et des scanners portables pour surveiller plus efficacement les zones frontalières.