Le samedi 1er février 2025, à Kankan, ville natale du Président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, une grande marche de l’unité et de la paix a eu lieu, attirant des milliers de participants. Parmi eux se trouvaient plusieurs ministres, dont Fana Soumah (Communication), Moussa Moïse Sylla (Culture), Mory Condé (Urbanisme) et Morissanda Kouyaté (Affaires étrangères), tous arborant des vêtements à l’effigie du général.
Lors de cet événement, le Général Amara Camara, porte-parole de la présidence, a déclaré que « la candidature du Président Mamadi Doumbouya est une évidence ». Il a ajouté que si la population souhaitait sa candidature, ce seraient eux, et non les autorités, qui décideraient. Il a conclu en précisant que le général écouterait leur voix.
Ce soutien croissant en faveur de Doumbouya s’exprimait lors de manifestations directement organisées par le pouvoir, malgré le fait que la charte de la transition interdise au président et à d’autres membres du gouvernement transitoire de se présenter aux élections.
Bien qu’aucune date n’ait été fixée pour le retour à l’ordre constitutionnel, le président de la junte avait annoncé en début d’année que 2025 serait une année décisive pour la fin de la transition. Cependant, des déclarations contradictoires ont émergé, le ministre des Affaires étrangères ayant récemment indiqué que les élections prévues pour cette année seraient retardées, notamment pour des raisons logistiques.
