Cyril Ramaphosa répond aux inquiétudes mondiales sur l’expropriation des terres

Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a réaffirmé la légitimité de la réforme agraire en cours, en réponse aux préoccupations internationales concernant sa politique d’expropriation. Dans une déclaration officielle, il a souligné que la réforme respectait pleinement les principes constitutionnels du pays.

Cyril Ramaphosa a insisté sur le fait que l’Afrique du Sud reste une démocratie fondée sur l’État de droit, la justice et l’égalité, et que le processus de répartition des terres n’est pas une confiscation, mais un mécanisme légal prévu par la Constitution. Selon lui, la loi sur l’expropriation récemment adoptée vise à garantir un accès juste et équitable à la terre, sans causer de préjudice.

Il a également comparé la situation sud-africaine à celle d’autres démocraties, telles que les États-Unis, qui ont des lois similaires permettant d’équilibrer l’utilisation publique des terres avec la protection des droits des individus.

Tout en soulignant la priorité des relations entre l’Afrique du Sud et les États-Unis, Cyril Ramaphosa a exprimé sa volonté d’entamer un dialogue constructif avec l’administration américaine sur la réforme agraire. Il a affirmé que ces discussions permettront de clarifier la politique sud-africaine et de parvenir à une meilleure compréhension mutuelle.

Enfin, il a rappelé que les États-Unis restent un partenaire stratégique pour l’Afrique du Sud, bien que les financements américains, à l’exception des aides pour la lutte contre le VIH/sida, ne représentent qu’une faible proportion de l’aide étrangère dans le pays.

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