Bénin : selon la Cour constitutionnelle, les déclarations de la Vice-présidente sur un troisième mandat ne constituent pas une apologie

Ce jeudi 30 janvier 2025, la Cour constitutionnelle du Bénin a rendu une décision rejetant un recours déposé par le parti d’opposition Les Démocrates, représenté par son responsable national à la communication, Guy Mitopkè. Ce recours accusait Mariam Chabi Talata, la Vice-présidente du pays, d’avoir violé la Constitution par ses propos lors d’une tournée à Allada le 25 mai 2024. L’opposition affirmait que ses déclarations sur un éventuel « troisième mandat » pour le Président Patrice Talon constituaient une incitation contraire à l’article 42 de la Constitution, interdisant de tels mandats.

Dans sa défense, Mariam Chabi Talata a précisé que ses propos avaient été mal interprétés et qu’elle n’avait jamais appelé à un troisième mandat. Elle a expliqué que ses déclarations avaient pour but de répondre à des préoccupations locales concernant les infrastructures routières à Allada, et de souligner l’importance d’un leadership stable pour la continuation des projets en cours. Après examen des faits, la Cour constitutionnelle a jugé que les propos de la Vice-présidente ne constituaient pas une incitation à modifier l’ordre constitutionnel et étaient donc conformes à la Constitution.

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