Dans le cadre de l’amélioration de la gestion du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des ministres d’hier, mercredi 29 janvier 2025, présidé par le Chef de l’État, Patrice Talon, a validé une décision importante concernant la mise en place d’un système d’informations et d’une Base de données spécifiques pour ce secteur stratégique.
En effet, selon le relevé du Conseil, la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement supérieur, chargée, entre autres, de l’évaluation des enseignants et chercheurs, se heurtait à un problème majeur : la dispersion et la faible consistance des données disponibles. Et, en l’absence d’un système intégré, les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission étaient difficiles à exploiter et peu fiables, ce qui freinait une gestion optimale des ressources humaines et des processus internes.
Afin de surmonter ces obstacles, le Conseil fait savoir que la Délégation a élaboré des formulaires digitalisés permettant de collecter des données de manière autonome et de les traiter efficacement. Cependant, pour garantir l’efficacité de ses actions, il est crucial que ces informations soient organisées et stockées dans un environnement approprié, et qu’elles soient interconnectées avec d’autres bases de données existantes au sein des différentes structures du secteur.
Le projet validé par le Conseil des ministres vise ainsi à créer un système d’informations centralisé, capable d’automatiser les processus internes, d’assurer une interopérabilité entre les différentes entités concernées et d’offrir un accès en temps réel à des statistiques fiables et crédibles. L’objectif est de fournir un outil performant qui permette de prendre des décisions éclairées, tout en garantissant une gestion plus transparente et rigoureuse du secteur de l’Enseignement supérieur.
Dans cette optique, un appel à contractualisation a été lancé avec un cabinet spécialisé pour la mise en place de ce système d’informations. Ce projet devrait également favoriser la rationalisation des ressources et la facilitation du travail de la Délégation, qui pourra s’appuyer sur des données précises et actualisées pour mener à bien son action.
Ainsi, avec la mise en place de cette nouvelle infrastructure numérique, le gouvernement béninois espère renforcer l’efficacité du secteur de l’Enseignement supérieur et permettre un suivi plus rigoureux de l’évolution des enseignants, des chercheurs et des institutions. Ce système sera un atout précieux pour moderniser la gestion et l’évaluation des acteurs de ce secteur clé pour le développement national.