Au cours d’une visite surprise à l’Usine Militaire 200, ce lundi 27 janvier, Mohamed Salahuddin Mustafa, ministre d’État chargé de la production militaire, a partagé les ambitions du ministère visant à stimuler les investissements et à établir de nouveaux partenariats dans divers secteurs économiques du pays. Cette initiative fait partie d’une vision plus large de modernisation continue et de développement industriel, incluant une forte collaboration avec le secteur privé.
L’Usine Militaire 200, l’un des sites industriels clés du ministère, est spécialisée dans la production et la maintenance de véhicules blindés pour les forces armées. Toutefois, elle ne se limite pas à un rôle militaire. L’usine utilise ses capacités excédentaires pour fabriquer des produits civils et participer à des projets nationaux importants, en particulier ceux ayant un impact environnemental positif, comme le développement de solutions pour le transport écologique et la gestion des déchets.
Au cours de sa visite, le ministre a été informé par l’ingénieur Wafiq Magdi Shafiq, président du conseil d’administration, des projets en cours, des objectifs de production et des stratégies de développement à venir. Il a souligné l’importance de garantir la sécurité des opérations, de maintenir un haut niveau de rigueur dans les processus de production et de mettre l’accent sur l’amélioration continue des pratiques industrielles.
Outre ses activités militaires, l’usine s’investit activement dans des projets écologiques. Parmi ses réalisations récentes, elle a produit des bus électriques écologiques, comme les modèles « SETIBUS », utilisés lors de la COP27 à Charm El-Cheikh. Elle a déjà fourni 110 bus électriques pour les gouvernorats du Caire et d’Alexandrie et prépare la livraison de 100 autres pour un projet de transport à haute fréquence. En parallèle, l’usine est impliquée dans la conversion de bus publics pour qu’ils utilisent du gaz naturel plutôt que du diesel.
L’usine s’est aussi lancée dans la production d’emballages écologiques, fabriqués à partir de fibres de bananiers, contribuant ainsi à l’économie circulaire. Le ministre a insisté sur la nécessité d’investir dans les ressources humaines et de maintenir un environnement de travail organisé pour assurer la réussite de ces projets ambitieux.
