Le 21 janvier 2025, le Conseil de sécurité des Nations Unies a organisé une session de haut niveau sur les « Initiatives africaines de lutte contre le terrorisme, axées sur le développement », présidée par l’Algérie. L’objectif principal de cette session était de promouvoir un soutien international pour les efforts africains dans la lutte contre le terrorisme, tout en soulignant l’importance de l’intégration des initiatives de développement socio-économique dans les stratégies de réponse aux menaces terroristes sur le continent.
Lors de cette réunion, l’ambassadrice Kinza Jawara-Njai, représentante permanente de la Cédéao auprès des Nations Unies, a présenté un rapport détaillant les initiatives et stratégies adoptées par l’organisation régionale pour combattre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.
Elle a évoqué, entre autres, l’adoption du Plan d’action de la Cédéao pour éliminer le terrorisme, la mise en place de la Force en attente de la Cédéao, ainsi que l’introduction de moyens militaires dans les interventions de l’organisation. Ces mesures visent à renforcer la capacité de la Cédéao à répondre plus efficacement aux menaces terroristes croissantes dans la région.
Cette présentation intervient alors que la situation sécuritaire se dégrade, avec une multiplication des attaques terroristes dans les États membres de la Cédéao. L’organisation fait face à des critiques grandissantes, notamment de la part de certains pays du Sahel, qui, exposés aux attaques jihadistes, ont quitté la Cédéao, dénonçant l’inaction de l’organisation face à l’escalade des groupes terroristes dans la région.
