Quatre chauffeurs routiers marocains ont été libérés après avoir été enlevés samedi dernier alors qu’ils circulaient sur la route reliant Dori, au Burkina Faso, à Téra, au Niger.
Ces chauffeurs avaient été kidnappés par un groupe armé alors qu’ils transportaient des équipements électriques entre Casablanca et Niamey, la capitale du Niger. Leur convoi, composé de plusieurs camions, avait été intercepté dans une région frontalière entre le nord-est du Burkina Faso et l’ouest du Niger, une zone connue pour ses problèmes de sécurité en raison de la présence de groupes armés.
Après avoir disparu pendant plusieurs jours, les chauffeurs ont été libérés au Niger. Selon des sources, ils avaient été emmenés dans une forêt isolée, privés de leurs camions et de leur cargaison. Bien que la mission ait été censée bénéficier d’une escorte militaire, celle-ci avait apparemment été évitée. « Les ravisseurs ont accepté de relâcher les chauffeurs sans grande violence », a déclaré Echarki El Hachmi, secrétaire général de l’Union du transport au Maroc. Cependant, les camions et les marchandises n’ont pas encore été retrouvés.
L’ambassade marocaine au Burkina Faso a confirmé la libération des otages lundi soir, soulignant que les chauffeurs reviendront bientôt au Maroc. Une enquête détaillée sera menée pour déterminer les circonstances exactes de l’enlèvement et identifier les responsables, a ajouté El Hachmi.
Aucune information officielle n’a été donnée sur l’identité des ravisseurs ni sur le paiement d’une éventuelle rançon. Cet incident souligne les dangers auxquels sont exposés les transporteurs dans cette région, où l’insécurité et les conditions difficiles rendent les trajets particulièrement risqués.
Les autorités marocaines suivent de près la situation et sont prêtes à collaborer avec les autorités régionales pour éviter de tels événements à l’avenir.