Le Sénat américain a lancé cette semaine les auditions de confirmation des principaux membres de l’administration de Donald Trump, une procédure qui se déroulera sur plusieurs semaines. Selon la Constitution des États-Unis, ces auditions sont une étape obligatoire, confiée aux commissions du Sénat. Actuellement, les Républicains détiennent la majorité avec 53 sièges contre 47 pour les Démocrates.
Les auditions ont débuté mardi avec Pete Hegseth, nommé au poste de secrétaire à la Défense. Mercredi, plusieurs figures de l’administration Trump ont été entendues, à commencer par Pam Bondi, ancienne procureure générale de la Floride et candidate au poste de secrétaire à la Justice, suivie de Sean Duffy, proposé pour la tête du Département des Transports.
John Ratcliffe, ancien député du Texas et futur directeur de la CIA, ainsi que Marco Rubio, nommé secrétaire d’État, ont également été interrogés par les sénateurs.
Au total, une douzaine de candidats de Trump seront auditionnés cette semaine, tandis que les auditions du reste des 22 nominations se tiendront après l’investiture du 47e président, prévue pour le 20 janvier.
Ces auditions sont une étape publique essentielle dans le processus de confirmation des hauts responsables. Avant celles-ci, les candidats rencontrent de manière plus informelle les sénateurs. Ils doivent aussi fournir des documents détaillant leurs parcours professionnels et éducatifs, sur la base desquels le FBI mène des enquêtes. Après cette étape, chaque commission vote pour décider de présenter ou non un candidat au Sénat. Si un candidat est présenté, le Sénat organise une session plénière pour confirmer ou rejeter la nomination.
Le dernier candidat rejeté par le Sénat était John Tower, nommé par le président George Bush père pour le poste de secrétaire à la Défense.