Le Front populaire ivoirien (FPI), parti d’opposition, a une nouvelle fois interpellé le gouvernement sur la nécessité d’organiser un dialogue politique inclusif en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025, afin d’éviter de nouvelles tensions liées au processus électoral.
Dans un communiqué, le FPI rappelle que, faute d’un tel dialogue, la Côte d’Ivoire a vécu des crises graves lors des élections de 2010 et 2020, tant pendant le déroulement des scrutins que dans leurs suites. « La Côte d’Ivoire a connu des souffrances inimaginables, et il est impératif d’éviter que cela se reproduise », indique le parti.
Le FPI, présidé par Pascal Affi N’Guessan, souligne que tous les partis politiques de l’opposition sont unanimes dans leur demande pour la tenue de ce dialogue, mais déplore que le gouvernement semble ignorer cet appel. « Le gouvernement semble indifférent à la stabilité et à la paix des Ivoiriens », s’insurge le FPI, qui insiste sur l’importance de ces négociations pour garantir une élection pacifique et transparente.
Le parti fait également référence aux vœux adressés au président Alassane Ouattara par le porte-parole des diplomates, qui a exprimé l’espoir d’une élection « apaisée, démocratique, inclusive et transparente » en 2025. À ce sujet, le FPI a réagi en soulignant que le président Ouattara, lors de ses échanges avec le corps diplomatique, a évité de clarifier sa position concernant sa candidature, tout en abordant cette question de manière indirecte.
Pour le FPI, la question de la candidature de M. Ouattara à la présidentielle d’octobre 2025 ne devrait pas être soulevée de manière aussi officielle lors d’une cérémonie de vœux du corps diplomatique.
En réponse à l’appel de l’opposition pour un dialogue, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a suggéré que les partis politiques soumettent leurs préoccupations directement aux institutions compétentes.
