African Mining Week : nouvelle ère pour la conférence sur les minéraux critiques

La conférence Critical Minerals Africa, organisée par Energy Capital & Power (ECP), change de nom pour devenir African Mining Week (AMW). Cet événement, prévu du 1er au 3 octobre prochain au Cape Town International Convention Center en Afrique du Sud, rassemblera les acteurs des secteurs minier et énergétique du continent pour favoriser les partenariats et les accords commerciaux. Il se déroulera parallèlement à l’African Energy Week (AEW), comme l’a annoncé un communiqué publié mardi.

Le nouveau nom du forum reflète l’objectif de renforcer les synergies entre les industries de l’énergie et des mines, et de promouvoir l’Afrique comme une destination privilégiée pour les investissements et l’innovation technologique. Selon James Chester, PDG d’ECP, l’AMW se veut une « plateforme dynamique et interactive » visant à renforcer la position du continent dans les chaînes de valeur mondiales, par le biais de collaborations intersectorielles et d’investissements stratégiques.

L’industrie minière africaine, en pleine croissance, devrait atteindre une valeur de 135 milliards de dollars d’ici 2027, avec un taux de croissance annuel de 5,6 %. De plus, les ressources énergétiques du continent, notamment dans les énergies renouvelables et les hydrocarbures, continuent d’attirer des investissements mondiaux, avec des découvertes notables en Namibie, Zimbabwe, Côte d’Ivoire, Angola, Ouganda et Sénégal.

L’Afrique, riche en ressources naturelles encore largement sous-exploitées, est en passe de devenir un acteur clé dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’AMW offrira ainsi une plateforme pour la coopération, les partenariats et les projets à forte rentabilité.

Rachelle Kasongo, Responsable de projet AMW, a souligné l’importance d’un afflux accru d’investissements dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie et les mines. Selon elle, l’Afrique dispose des ressources nécessaires pour redéfinir les chaînes d’approvisionnement mondiales, et avec des politiques favorables, des gisements inexploités et des partenaires locaux solides, c’est le moment idéal pour investir dans les projets africains.

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