Le Maroc inaugure l’autoroute Tiznit-Dakhla pour dynamiser les échanges commerciaux

Le Maroc a inauguré le dernier tronçon de l’autoroute Tiznit-Dakhla, un projet phare visant à renforcer les échanges commerciaux et stimuler le développement économique dans les régions du sud du pays.

Ce tronçon de 114 kilomètres, reliant Maader près de Tiznit à Guelmim via Sidi Ifni, marque l’achèvement d’un projet ambitieux qui a duré près de dix ans. Bien que le tronçon ait été terminé en novembre dernier, des ajustements techniques, notamment l’ajout de panneaux de signalisation, ont retardé son ouverture au public. L’autoroute Tiznit-Dakhla, qui s’étend sur 1 055 kilomètres, est désormais entièrement opérationnelle.

Le directeur du projet, M’barek Fencha, a détaillé les trois sections principales de cette infrastructure. La première, entre Laâyoune et Dakhla, longue de 500 kilomètres, a été achevée il y a quelques années pour un investissement de 1 milliard de dirhams. Le second tronçon, reliant Laâyoune à Guelmim, mesure 436 kilomètres et a nécessité un investissement de 5 milliards de dirhams, incluant la construction de ponts pour traverser des terrains difficiles. Enfin, la section Tiznit-Guelmim vient compléter le réseau autoroutier reliant le nord et le sud du Maroc, facilitant ainsi les déplacements et échanges.

Ce projet de 10 milliards de dirhams (environ 1 milliard de dollars) a été lancé en 2015 par le roi Mohamed VI dans le cadre d’un programme de développement des régions du sud, visant à dynamiser l’économie locale et à améliorer l’accessibilité. Conçu selon des normes internationales de sécurité, l’infrastructure contribuera à fluidifier les échanges et à renforcer la compétitivité des régions concernées.

En parallèle, d’autres projets d’envergure sont en cours, tels que l’autoroute Rabat-Casablanca, prévue pour 2030. Ce projet améliorera la connectivité entre ces deux grandes villes et favorisera l’accès au nouveau stade Hassan II en construction à Benslimane, le plus grand d’Afrique.

D’autres projets autoroutiers, tels que l’extension de l’autoroute Guercif-Nador et la construction de la section Casablanca-Berrechid, sont également en développement. Un projet pour relier Fès à Marrakech via Beni Mellal et Khénifra est également en préparation.

Le ministère des Travaux publics prévoit d’étendre le réseau autoroutier marocain à 3 000 kilomètres d’ici quelques années, avec un budget de 20 milliards de dirhams (2 milliards de dollars), tout en investissant chaque année 3 milliards de dirhams dans l’entretien et l’amélioration de 2 000 kilomètres de routes existantes. Ces projets visent à soutenir l’économie nationale, à créer des emplois et à renforcer les infrastructures commerciales.

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