Guinée : le RPG appelle à la mobilisation en faveur du retour de Alpha Condé à la Présidence de la République

Ce 4 janvier 2025, des militants et sympathisants du RPG arc-en-ciel ont rendu visite à l’ancien président Alpha Condé, au quartier de Mafanco, pour lui présenter leurs vœux de Nouvel An et réaffirmer leur soutien envers lui, qu’ils considèrent comme le président légitime de la Guinée ont rapporté les médias locaux.

Lors de cette rencontre, Sidiki Touré, secrétaire général de la jeunesse du RPG arc-en-ciel, a profité de l’occasion pour lancer un appel à la mobilisation de la jeunesse guinéenne, en particulier celle du parti. Il a insisté sur la nécessité de défendre les droits du peuple, en commençant par le droit que celui-ci a donné à Alpha Condé en tant que président élu.

« Nous appelons tous les jeunes à se mobiliser pour défendre nos droits. Notre premier droit est celui accordé au président Alpha Condé, élu par la majorité des Guinéens. Pourquoi veut-on lui retirer ce pouvoir de manière injuste et nous empêcher de revendiquer ce droit ? Est-ce normal ? Est-ce que vous, la jeunesse, allez rester les bras croisés en voyant notre pouvoir nous échapper ? (Non, répondent-ils). Le seul message que j’ai pour vous, jeunes du RPG Arc-en-Ciel, c’est de vous lever pour réclamer votre pouvoir. Êtes-vous prêts à revendiquer vos droits ? Êtes-vous prêts à vous mobiliser ? Ne craignons pas le retour du président Alpha Condé. Certains se moquent de nous, mais c’est d’eux-mêmes qu’ils se moquent. Le professeur Alpha Condé n’a jamais trahi la Guinée. Il l’a prouvé en mettant en place de grands projets pour notre pays de 2010 jusqu’au coup d’État du 5 septembre 2021. Tout ce que l’on voit aujourd’hui dans nos villes, c’est lui qui l’a réalisé. Peut-on vraiment construire un projet en trois mois ? Aujourd’hui, la jeunesse est fière du bilan du président Alpha Condé. Oui ou non, allons-nous exiger son retour immédiat ? Oui ou non, c’est son pays, il doit revenir et récupérer son pouvoir. Levons-nous pour défendre nos droits ! », a martelé Sidiki Touré.

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