Ce 3 janvier 2025, des enquêteurs sud-coréens de l’unité anti-corruption ont quitté la résidence présidentielle sans avoir pu arrêter l’ex-président Yoon Suk-yeol, après une tentative infructueuse.
Les agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) avaient reçu un mandat d’arrêt émis par un tribunal de Séoul le 31 décembre 2024. Cependant, ils ont été confrontés à de multiples obstacles, rendant l’exécution du mandat impossible. En raison de préoccupations concernant la sécurité des enquêteurs, l’opération a été suspendue à 13h30 (heure locale), après que Yoon ait refusé de se conformer aux procédures légales.
Le CIO a exprimé son regret face à l’attitude de l’ex-président et a indiqué qu’une évaluation supplémentaire de la situation serait effectuée pour déterminer les actions futures. L’incident a eu lieu après que Yoon ait été accusé d’imposer la loi martiale, et il a été empêché d’être appréhendé par les agents de sécurité de la présidence.
Ce développement survient alors que le Service de sécurité a également refusé de recevoir les documents liés à la destitution de Yoon, et que le Parlement sud-coréen a récemment voté la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.