Le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, a appelé, ce mardi, veille du nouvelle an, les citoyens de l’organisation à aborder l’année 2025 avec optimisme, après une année 2024 marquée par de nombreux défis.
La CEDEAO clôture l’année 2024, une année éprouvante qui a testé sa résilience, mis en danger son unité et menacé la paix et la stabilité dans la région. Malgré ces épreuves, l’organisation est restée « inébranlable » dans son engagement en faveur de l’unité, de la paix et du progrès, a rappelé Omar Alieu Touray dans un communiqué publié ce jour.
« Nous devons accueillir 2025 avec espoir, comme une année de renouveau et de transformation pour la CEDEAO. Cette nouvelle année est d’autant plus importante qu’elle marquera le Jubilé d’Or, les 50 ans de notre chère Communauté, fondée sur les idéaux de paix, de prospérité et d’unité pour nos peuples », a souligné le président de la Commission. Il a également exprimé sa profonde gratitude envers la direction et le personnel des institutions de la CEDEAO.
Omar Alieu Touray a remercié les chefs d’État des pays membres de la CEDEAO qui ont décidé d’accorder un délai transitoire de six mois à l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces pays, dirigés par des juntes militaires, avaient choisi de quitter l’organisation régionale.
Cette décision, prise lors du sommet ordinaire du 15 décembre à Abuja, au Nigéria, vise à organiser les modalités du départ de ces États sahéliens, en lutte contre des groupes djihadistes depuis plusieurs années. Bien que l’option ait été rejetée par les dirigeants de l’AES, elle a pour objectif de poursuivre les médiations des présidents sénégalais et togolais pour tenter de ramener ces trois pays membres au sein de la CEDEAO, a précisé Omar Alieu Touray.