Le Parquet azerbaïdjanais a annoncé, le 30 décembre 2024, que la Russie s’était engagée à identifier et à punir les responsables du crash d’un avion de ligne azerbaïdjanais survenu le 25 décembre. Selon Bakou, l’appareil aurait été touché par des tirs russes.
Le procureur général azerbaïdjanais, Kamran Aliev, a précisé que le chef du Comité d’enquête russe, Alexandre Bastrykine, lui avait assuré que des « mesures intensives » étaient en cours pour identifier les coupables et les traduire en justice.
Cet incident, qui a fait 38 victimes, a conduit plusieurs compagnies aériennes à annuler leurs vols vers la Russie, notamment la compagnie israélienne El Al, qui a suspendu ses vols vers Moscou jusqu’à fin mars 2025.
Moscou a promis de mener une « enquête complète, exhaustive et objective » sur l’accident, en complément des investigations en cours au Kazakhstan, où l’appareil s’est écrasé. Toutefois, la Russie n’a pas reconnu sa responsabilité dans ce crash, malgré la demande de l’Azerbaïdjan.
Le Parquet azerbaïdjanais a également souligné que la Russie avait apporté « le soutien nécessaire » aux procureurs envoyés à Grozny, en Tchétchénie, où l’avion avait tenté deux atterrissages sans succès avant de se crashé près d’Aktaou, sur les rives de la mer Caspienne.
Des enquêtes sont en cours sur les lieux de l’accident, avec la participation d’enquêteurs d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, de Russie et du Brésil, pays fabricant de l’appareil Embraer.
Le ministère kazakh des Transports a indiqué, le 30 décembre, avoir envoyé les boîtes noires de l’appareil au Brésil, où elles seront examinées par le Centre d’enquête et de prévention des accidents aéronautiques (Cenipa).