Dans son discours de fin d’année, le Président togolais a salué les progrès réalisés en matière de développement tout en soulignant l’importance de renforcer la sécurité et de relever les défis économiques. La réforme constitutionnelle, adoptée en 2024, instaurera un Sénat à partir de février 2025, marquant ainsi un tournant vers une démocratie parlementaire.
Cette réforme suit la victoire écrasante de l’Union pour la République (Unir) lors des élections législatives du 29 avril, où le parti au pouvoir a remporté 108 des 113 sièges, consolidant ainsi le pouvoir de Faure Gnassingbé pour six années supplémentaires.
Le Président a également évoqué des initiatives significatives dans divers secteurs. Il a annoncé un soutien de plus de 10 milliards de francs CFA pour 149 000 producteurs agricoles, en plus de subventions pour les engrais et le déploiement de 400 tracteurs. Dans le domaine des infrastructures, il a mentionné la construction de 350 ouvrages hydrauliques en 2024 et la réhabilitation annuelle de 1 000 kilomètres de pistes rurales depuis 2020. En éducation, il a rappelé la réhabilitation de 2 000 salles de classe et la création de 4 400 nouveaux postes d’enseignants.
Face aux défis sécuritaires, Faure Gnassingbé a assuré que les dépenses pour lutter contre le terrorisme seront considérablement augmentées, tout en insistant sur l’importance du développement économique et du dialogue communautaire pour restaurer la confiance. Il a également annoncé l’introduction de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) à partir de janvier 2024, visant à garantir l’accès égal aux soins de santé pour tous les citoyens, et a détaillé un plan pour réduire les coûts de la vie, notamment dans le secteur des transports et des produits de première nécessité.