Les autorités tunisiennes ont récemment arrêté 11 citoyens russes près de la frontière avec l’Algérie, dans le gouvernorat de Kasserine. Pour l’instant, les raisons de leur arrestation restent floues et aucune charge n’a été retenue contre eux. Une enquête est en cours, mais les détails sur les motifs de l’arrestation et sur l’état d’avancement de la procédure judiciaire n’ont pas été communiqués publiquement.
Aucune charge formelle, enquête en cours
Selon des informations rapportées par une chaîne de télévision, citant l’ambassade russe en Tunisie, les autorités tunisiennes n’ont pas encore précisé les raisons de l’arrestation des 11 ressortissants russes. Un représentant consulaire russe a rendu visite aux détenus à la prison de Mornaguia, près de Tunis, pour vérifier leurs conditions de détention. L’ambassade a assuré que l’état psychologique des prisonniers était stable et qu’aucune plainte concernant leurs conditions de détention n’a été formulée.
Cependant, aucune date de procès n’a été fixée, et la durée de leur détention préventive reste incertaine.
Les familles demandent des réponses
D’après l’agence de presse russe Novosti, un proche des détenus a révélé que les Russes avaient visité la ville de Haidra, près de la frontière algérienne, pour explorer des ruines romaines. Après cette excursion, ils ont cessé de communiquer avec leurs proches. Ce n’est que plus tard que leurs familles ont appris que les services de sécurité tunisiens les avaient arrêtés et transférés à la prison de Mornaguia.
Face à cette situation, les familles ont adressé une pétition au président tunisien Kaïs Saïed, demandant des explications et la libération des détenus. La pétition, datée du 13 décembre, a été relayée par la chaîne RT. L’ambassade de Russie suit de près l’évolution de l’affaire et reste en contact avec les autorités tunisiennes pour obtenir plus d’informations et tenter de clarifier la situation.
Une affaire toujours mystérieuse
L’incertitude persiste autour de cette affaire, qui suscite de nombreuses interrogations. Les familles des détenus, ainsi que la communauté internationale, attendent des éclaircissements sur les raisons de cette arrestation collective et sur l’avancement de l’enquête.
