Maroc et BRICS : des relations sans demande d’adhésion

Le conseiller présidentiel russe, Iouri Ouchakov, a récemment mentionné que le Maroc fait partie des pays ayant exprimé leur intérêt pour un dialogue avec les BRICS, soulignant que plus d’une vingtaine de nations souhaitent engager des discussions avec ce groupe.

Cependant, en août dernier, des informations ont circulé selon lesquelles le Maroc cherchait à intégrer les BRICS. Une source officielle au sein du ministère marocain des Affaires étrangères a démenti cette affirmation, précisant que Rabat n’avait jamais formulé de demande officielle d’adhésion. La même source a ajouté que le Maroc entretenait des relations solides avec les quatre autres membres du groupe et avait signé des accords de partenariat stratégique avec trois d’entre eux.

De plus, elle a réfuté les allégations selon lesquelles le Maroc aurait tenté de participer au sommet des BRICS organisé en Afrique du Sud, soulignant que Pretoria avait commenté ces relations sans consulter au préalable le Royaume.

Ouchakov a également précisé que parmi les pays intéressés par un dialogue avec les BRICS figurent Bahreïn, le Koweït, la Palestine, la Syrie et le Soudan du Sud. Toutefois, il a averti que l’expansion incontrôlée du groupe pourrait nuire à sa cohésion, insistant sur la nécessité d’une approche progressive.

De son côté, l’Afrique du Sud a clairement exprimé son opposition à l’intégration du Maroc au groupe, citant notamment la crainte d’une dilution de son influence au sein des BRICS. Cette position hostile s’aligne avec l’opposition historique de Pretoria à la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.

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