Les agences des Nations Unies ont renforcé leur réponse au Vanuatu après les puissants séismes de magnitude 7,3 et 6,1 qui ont frappé le pays le 21 et 22 décembre 2024, aggravant les conditions de vie des populations affectées.
« Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’engage à soutenir le Bureau national de gestion des catastrophes et d’autres institutions nationales, et nous poursuivrons nos efforts pour intensifier notre aide face à cette crise », a déclaré Alpha Bah, Directeur du bureau régional du PAM dans le Pacifique, basé à Fidji, insistant sur la nécessité d’une réponse rapide pour venir en aide aux familles touchées.
L’état d’urgence reste en vigueur à travers le Vanuatu, avec un couvre-feu de sept jours, de la tombée de la nuit à l’aube, dans certaines zones de Port Vila, qui devrait prendre fin le 24 décembre. Le premier séisme de magnitude 7,3 a fait 12 morts et plus de 200 blessés, tout en bloquant l’accès à la route menant au port maritime.
Le second tremblement de terre, d’une magnitude de 6,1, a renforcé les inquiétudes et des informations supplémentaires sur son impact, notamment concernant la réouverture de l’aéroport de Port Vila aux vols commerciaux, sont toujours attendues.
Les besoins urgents incluent l’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins de santé, les communautés étant confrontées à un risque croissant de maladies d’origine hydrique.
Les services de santé sont gravement affectés, et l’hôpital central de Vanuatu (VCH) manque de fournitures médicales essentielles, nécessitant une aide coordonnée pour combler les lacunes critiques.
Un vol humanitaire organisé par le Service aérien humanitaire du Pacifique (PHAS) du PAM est arrivé à Port Vila le 21 décembre, apportant des équipes de secours des agences de l’ONU, des partenaires humanitaires, ainsi que des fournitures d’urgence.
Le Programme a également déployé des spécialistes des télécommunications d’urgence pour restaurer les réseaux de communication interrompus, afin de faciliter la coordination des opérations de secours. En collaboration avec le Bureau national de gestion des catastrophes (NDMO), il évalue les besoins en matière de sécurité alimentaire.
Parallèlement, le Centre satellitaire des Nations Unies (UNOSAT) utilise des images satellites pour évaluer les dégâts et orienter la répartition des ressources, tout en identifiant les priorités dans les zones sinistrées.