Les forces américaines ont annoncé, ce vendredi 20 décembre, avoir tué un chef de l’organisation extrémiste État islamique (EI) ainsi qu’un autre membre lors d’une frappe en Syrie. L’attaque a eu lieu le 19 décembre dans la province de Deir Ezzor.
Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a précisé que les deux membres de l’EI tués comprenaient Abou Youssif, également connu sous le nom de « Mahmoud ».
Cette opération fait partie des efforts continus du Centcom et de ses partenaires régionaux pour perturber les activités terroristes et empêcher l’EI de planifier et de mener des attaques. Depuis la défaite territoriale de l’EI en 2019, les États-Unis ont mené des frappes régulières pour empêcher toute résurgence du groupe en Syrie et en Irak.
La montée en intensité des frappes américaines s’est accélérée après la chute du gouvernement de Bachar el-Assad, survenue le 8 décembre 2024. Des dizaines de cibles de l’EI ont été visées, en particulier dans les régions qui étaient précédemment protégées par les défenses aériennes syriennes et russes.
Le Pentagone a également annoncé avoir doublé ses effectifs militaires en Syrie, portant leur nombre à environ 2 000 soldats, contre 900 auparavant, pour renforcer les opérations contre l’EI.
