Angela KPEIDJA sur les enjeux de la lutte contre les VBG : « travailler pour l’élimination des violences faites aux filles et aux femmes, c’est contribuer au développement de notre pays »

Il est clair que les VBG constituent sans aucun doute, une menace pour la paix durable et la dignité humaine. Elle désigne d’ailleurs les actes de violence perpétrés contre les personnes au titre de leur sexe, qui occasionnent des dommages physiques, sexuels, psychologiques ou économiques.

C’est un grave problème de santé d’envergure internationale qui remet en cause le droit international des droits de l’homme et les principes d’égalité des sexes. Partout ailleurs, les langues se délient notamment sur les violences faites aux femmes dont un coin de voile se lève sur le harcèlement sexuel comme phénomène qui sévit dans l’ombre du silence.

Chaque acteur de la chaine a son rôle à jouer pour atteindre les nombreux défis restants. Avec la vitesse que prend le mal, il fallait penser aux thérapies de choc pour l’anéantir. Au Bénin, il y a des dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme.

Et, cela vise le renforcement de l’arsenal juridique destiné à promouvoir et protéger la femme contre les violences basées sur le genre. La persistance voire la prolifération de situations de violences physiques et morales intolérables a entrainé un changement de paradigmes.

Des innovations sont consignées dans les textes. Les acteurs de la société civile eux, jouent leurs cartes dans l’élimination de toutes sortes de violence. Au lendemain des seize jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), la préoccupation reste au cœur des discussions formelles initiées par Radio Sêdohoun.

Hier, samedi 14 décembre 2024, cet organe de presse qui émet depuis Agbotagon dans la commune de Toffo, a convié sur le plateau hebdomadaire ‘’Sans Détour’’, la journaliste, écrivaine, ingénieure biotechnologiste et présidente de l’ONG ‘’N’aies pas peur’’ Angela KPEIDJA pour opiner sur une thématique essentielle à savoir ‘’éradiquer les Violences Basées sur le Genre (VBG) : Enjeux de la lutte commune.’’

Fidèle à ses approches et son sens élevé d’esprit, l’invitée du programme radio a appelé, dans son éclairage, à un combat collectif pour aboutir à une satisfaction générale. Pour elle, « …travailler pour l’élimination des violences faites aux filles et aux femmes, c’est contribuer au développement de notre pays. C’est la femme, la matrice… », a-t-elle argumenté avant d’ajouter que les VBG ne vont pas « partir aujourd’hui parce que c’est une question d’éducation. Ça va être un combat de longue haleine. Ça va durer autant qu’il y aura des inégalités dans la société… »

Elle se réjouit du fait que ses actions créent une révolution mais a de remords sur la sincérité dans l’engagement de la gent féminine. « Entre femmes, on a toujours été en compétition et ça n’arrange pas la lutte… », lâche Angela KPEIDJA.

Angela KPEIDJA, plus tard actrice politique ?

Cette hypothèse n’est pas à écarter selon l’invitée. Selon Angela KPEIDJA, son ambition depuis l’enfance, a toujours été d’impacter le monde à travers ses actions. Ainsi, embrasser la sphère politique, c’est certainement de donner une autre dimension plus efficace au combat.

Et, elle souhaite vivement se retrouver un jour dans la posture d’une parlementaire au palais des Gouverneurs. « Je l’imagine, je le veux vraiment. Je n’ai pas encore choisi d’adhérer un parti type.  Je suis sympathisant de tous ses partis qui prennent la cause de la femme comme quelque chose de très important… »

Son ambition est d’apporter sa touche dans la proposition et le vote de lois pour renforcer la protection des filles et femmes. Pas à cette date de choix de parti politique pour cette femme d’impacts.

Cela dit, les réflexions continuent. Mais, jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Bien malin, celui qui pourra le dire.

Pour l’instant, ce qui préoccupe Angela KPEIDJA, c’est de communiquer davantage sur l’ensemble du territoire national autour de ces derniers ouvrages ‘’A l’encre de nos silences’’ et ‘’Philognon, une voix qui s’élève’’.

La finalité, c’est d’opérer un changement de mentalités à tous points de vue dans la société.

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