Lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier, François Bayrou a de nouveau insisté sur les enjeux de la dette et des déficits. Dans un discours concis, le nouveau Premier ministre a souligné la gravité de la situation économique, rappelant ses longues alertes sur ces questions tout au long de sa carrière. Il a évoqué la dette comme un problème moral, en affirmant qu’il était inacceptable de transmettre ces charges aux générations futures.
François Bayrou a également abordé ce qu’il considère comme deux « obsessions ». La première concerne la fracture entre les citoyens et le pouvoir, qu’il voit comme un « mur de verre » à briser. Il a promis de s’attaquer à cette rupture, notamment en évitant les « éléments de langage artificiels » dans la vie publique.
Sa deuxième obsession est d’offrir des opportunités à ceux qui n’en ont pas, soulignant qu’il s’agit d’une promesse essentielle de Emmanuel Macron. Bien que cela puisse être perçu comme une critique indirecte du bilan de Macron, Bayrou a affirmé qu’il allait se confronter à un « Himalaya de difficultés », en particulier en ce qui concerne les défis budgétaires.