Une analyse approfondie réalisée par « Jeune Afrique Intelligence Unit » a dressé un tableau des villes africaines les plus propres, en tenant compte de divers critères. Les résultats révèlent que Cotonou se classe en tête parmi les villes les plus propres des pays de la CEDEAO.
Les initiatives prises par Cotonou pour améliorer sa propreté portent clairement leurs fruits. C’est ce qu’indiquent les conclusions de l’étude menée par Jeune Afrique Intelligence Unit sur les villes les plus propres en Afrique.
Avec un score remarquable de 7,3 sur 10, Cotonou se place au 6e rang à l’échelle continentale et reste la première ville au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce classement repose sur une enquête menée auprès des habitants, qui ont évalué la propreté de leur ville sur une échelle de 0 à 10.
À titre de comparaison, Accra, la capitale du Ghana, obtient un score de 6,5, tandis qu’Abidjan, en Côte d’Ivoire, reçoit une note de 6,1. D’autres grandes villes ouest-africaines comme Dakar (5,1) et Lagos (4,2) sont nettement moins bien classées.
Ce classement met en évidence les écarts importants entre les villes d’Afrique de l’Ouest. Par exemple, Abuja (Nigeria) et Lomé (Togo), avec des scores de 6,1 et 5,6 respectivement, montrent que certains centres urbains doivent encore fournir des efforts pour améliorer leur propreté. Cette situation est partagée par plusieurs villes africaines, où des défis tels que l’accumulation de déchets, les infrastructures insuffisantes et un manque de sensibilisation compliquent la gestion des déchets.
Il est évident que pour parvenir à des villes plus propres en Afrique, il faut une prise de conscience collective et des actions conjointes entre les citoyens, les autorités locales et les partenaires internationaux. Si Cotonou est devenu un exemple à suivre, cela prouve que la propreté urbaine est un objectif atteignable en Afrique. Il s’agit désormais de maintenir ces efforts sur le long terme.
