Les autorités éthiopiennes ont réfuté les allégations selon lesquelles des réfugiés érythréens seraient expulsés et forcés de payer des sommes exorbitantes.
Dans un communiqué publié vendredi, le Service éthiopien de l’immigration et de la citoyenneté (EICS) a précisé que, bien que des réfugiés érythréens continuent d’entrer illégalement dans le pays et restent plus longtemps que prévu, aucune extorsion ne leur a été pratiquée. Le gouvernement a accordé des visas temporaires de 90 jours, mais de nombreux réfugiés sont restés au-delà de cette période, parfois plus d’un an.
L’EICS a aussi souligné que près de 80 000 réfugiés érythréens vivent actuellement dans les zones urbaines d’Éthiopie, sans permis de séjour ni droit de travail.
Le service a également mis en lumière des activités illégales menées par certains réfugiés et demandeurs d’asile, tels que le trafic de minerais, la contrebande, le blanchiment d’argent, le trafic de drogues et la falsification de documents. Parmi les accusations formulées, figure également le trafic d’êtres humains et l’émission de documents de voyage illégaux. L’EICS a précisé que toute personne impliquée dans de telles activités serait poursuivie en justice, mais a démenti les rumeurs d’expulsions ou de demandes de paiement de sommes d’argent.
Cette clarification intervient après que des réfugiés érythréens vivant à Addis-Abeba ont rapporté des arrestations massives dans leur communauté, suscitant des préoccupations parmi ceux ayant fui leur pays pour échapper à la violence et aux difficultés.