Corée du Sud : entrave à la perquisition du bureau présidentiel

Ce mercredi 11 décembre 2024, la police sud-coréenne a été empêchée d’accéder à certaines zones du complexe présidentiel lors d’une perquisition liée à la tentative d’imposition de la loi martiale par le président Yoon Suk Yeol, le 3 décembre. Les enquêteurs ont pu accéder au bureau des services civils, mais l’entrée dans le bâtiment principal a été bloquée par les gardes présidentiels.

Cette perquisition intervient alors que Yoon fait face à une motion de destitution, avec un vote prévu pour samedi. La situation s’aggrave avec la tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense Kim Yong-hyun, arrêté pour son rôle dans la rébellion. Par ailleurs, deux hauts responsables de la police ont été arrêtés.

Les médias nord-coréens ont réagi en qualifiant Yoon d’« acteur fasciste » et en condamnant sa décision d’imposer la loi martiale, justifiée par la nécessité de lutter contre les « forces communistes nord-coréennes ». L’opposition continue de militer pour sa destitution, et des discussions sont en cours au sein du parti présidentiel pour une démission éventuelle de Yoon d’ici mars 2025.

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