Affaires : la CSTP exclue des projets financés par la Banque africaine de développement à compter de ce 10 décembre 2024

La Compagnie Sénégalaise des Travaux Publics (CSTP) a été exclue des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD) pendant une période de 12 mois, en raison de « pratiques frauduleuses », selon un communiqué publié par l’institution.

Ce lundi 9 décembre 2024, la BAD a annoncé qu’un accord de règlement avait été conclu avec la CSTP, mettant fin aux procédures de sanction pour fraude. En conséquence, la société sera exclue des projets financés par la BAD à compter de ce 10 décembre 2024, pour une durée d’un an.

L’enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la BAD a révélé que la CSTP avait soumis des certificats d’achèvement falsifiés dans le cadre d’un appel d’offres pour la construction de divers bâtiments dans le cadre du Parc des technologies numériques du Sénégal. Ce projet, destiné à établir une infrastructure technologique de classe mondiale, comprend un centre de données, des installations d’externalisation des processus d’affaires, un incubateur pour les entreprises TIC, des centres de formation et de recherche, ainsi que des bureaux administratifs.

Les investigations ont prouvé que la CSTP avait prétendu avoir achevé certains travaux alors qu’ils n’avaient pas été réalisés, en soumettant des documents falsifiés. En conséquence, la société sera interdite de participer à tous les projets financés par la BAD pendant la durée de l’exclusion.

Pendant cette période, la CSTP devra coopérer pleinement avec le Bureau de l’intégrité et des autorités judiciaires des pays membres de la BAD dans le cadre des enquêtes. À la fin de l’exclusion, la société devra mettre en place un programme de conformité aux normes de l’intégrité de la BAD avant de pouvoir à nouveau participer aux projets financés par l’institution.

Le Parc des technologies numériques, dont le but est de positionner le Sénégal comme un centre d’attraction pour les investissements dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), devrait également favoriser la création d’emplois dans l’économie numérique et stimuler l’innovation dans la région.

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