C’est un secret de polichinelle. Une campagne annuelle internationale est initiée à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’initiative des ‘’16 jours d’activisme contre les VBG’’ s’achève ce 10 décembre.
Et c’est pour mettre en lumière les actions nécessaires pour prévenir la violence et soutenir les victimes, afin qu’elles puissent mener une vie libre de violence. L’engagement de chaque Etat est également relancé à cet effet. Il est rappelé à toutes les parties prenantes de s’impliquer profondément dans la mobilisation contre la violence à l’égard des femmes et des filles.
Aussi, semble-t-il fondamental de définir de nouvelles modalités pour répondre aux besoins et attentes spécifiques des survivants, des victimes et des personnes exposées à la violence fondée sur le genre ; l’objectif étant de promouvoir un changement de comportement en mettant l’accent sur une masculinité positive et en mettant en avant les normes liées à l’égalité des genres. Mais, que fait le Guichet Unique de Protection Sociale (GUPS) ex-CPS de Toffo dans ce sens ?
Radio Sêdohoun d’Agbotagon a reçu à cet effet dans le Grand Direct (12H45) de ce lundi 09 décembre 2024, la première responsable de cette unité sous tutelle du Ministère des Affaires Sociales et de la Micro-finance pour en savoir plus. Madame Léa Akouavi AHOSSOUMESSE dans un argumentaire pointu, a révélé que toutes les activités prévues au départ dans l’agenda se déroulent normalement.
En effet, elle a évoqué une sensibilisation renforcée au sein des communautés, ce qui débouche inéluctablement sur plus de cas de dénonciations. Dans chacun des dix arrondissements de cette commune, la 3ème plus vaste du département de l’Atlantique, sont installés quatre ‘’hommes s’engagent’’. Il s’agit des acteurs clés de la chaine, ciblés et formés pour la cause.
Ceux-ci jouent le « rôle extraordinaire dans la sensibilisation et l’orientation. », a-t-elle indiqué. Selon la C-GUPS Toffo, l’action collective porte de fruits et les dénonciateurs (victimes ou non), sans honte, s’affichent de plus en plus au siège du GUPS pour leur porter l’information. Elle a salué l’engagement exceptionnel des ‘’hommes s’engagent’’ ; appelé à une synergie d’actions pour atteindre les résultats souhaités.
«Les VBG, c’est l’affaire de nous tous. Mettons-nous ensemble et luttons contre les VBG », lâche-t-elle. La violence à l’égard des femmes et des filles étant la violation des droits humains la plus répandue dans le monde, Madame Léa Akouavi AHOSSOUMESSE a fait savoir qu’il « faut briser le silence… ». Malgré certaines tendances, il est plus que jamais prouvé que les VBG peuvent être évitées.
Les données probantes montrent que le facteur le plus important du changement de politique est un mouvement des femmes fort et autonome rendant la mobilisation féministe face au recul des droits, une question littérale de vie et de mort. Et l’appel de la C-GUPS est un peu plus clair, l’implication réelle et sans condition des uns et des autres. Car, le succès de la lutte en dépend.