À quelques semaines de son départ de la Maison-Blanche, Joe Biden a annoncé avoir accordé la grâce présidentielle à son fils, Hunter Biden, pour des condamnations fédérales liées à la fraude fiscale et à la détention illégale d’armes à feu. Cette décision intervient alors que Hunter Biden attendait de connaître sa peine.
Dans un communiqué publié le 1er décembre 2024, le président américain a justifié cette grâce en déclarant que « personne de raisonnable » ne pourrait affirmer que son fils a été poursuivi pour autre chose que son lien de parenté avec lui. Il a souligné que les accusations à l’encontre de Hunter étaient le résultat de pressions politiques visant à nuire à son élection.
Cette décision marque un revirement, car Joe Biden avait précédemment promis de ne pas utiliser ses pouvoirs présidentiels pour intervenir dans des affaires familiales. En septembre, la Maison-Blanche avait réaffirmé qu’aucune grâce ne serait accordée à Hunter, mais le président a expliqué que les poursuites à son encontre étaient « sélectives et injustes », et que la politique avait influencé le processus judiciaire, conduisant à une « erreur judiciaire ».
Hunter Biden avait plaidé coupable dans deux affaires : fraude fiscale et falsification de documents lors de l’achat d’une arme en raison de son addiction à la drogue. Il risquait jusqu’à 15 ans de prison pour la fraude fiscale et 25 ans pour la fausse déclaration concernant l’arme. La grâce met ainsi fin à cette saga juridique.
