Mercredi 27 novembre 2024, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Edouard Loko, s’est rendu au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, où siège l’Assemblée nationale, pour défendre le projet de budget de son institution pour l’année 2025. Ce budget, d’un montant de 3 104 932 343 FCFA, a été présenté dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour la gestion 2025, selon les indications du ministre de l’Économie et des Finances.
Le passage du président de la HAAC devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale a été l’occasion de souligner les priorités de l’institution pour l’année à venir. Edouard Loko a en effet insisté sur la nécessité d’obtenir un supplément de crédits de 625 064 801 FCFA, non prévu dans le cadrage initial, mais jugé essentiel pour la réalisation des grands projets que la HAAC prévoit de mener en 2025. Ces projets visent, entre autres, à renforcer la liberté de la presse, promouvoir la démocratie, préserver la paix et soutenir l’unité nationale.
Dans ses échanges avec les députés, le président de la HAAC a souligné l’importance de ces fonds supplémentaires pour assurer le bon fonctionnement de l’institution, afin qu’elle puisse répondre aux enjeux de régulation des médias et d’accompagnement des professionnels du secteur. Il a également exprimé l’espoir que les parlementaires plaident auprès du ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et de la Coopération pour que ces crédits soient intégrés dans le budget final de l’année 2025.
Après sa présentation devant la Commission budgétaire, Edouard Loko a accordé une interview au cours de laquelle il a précisé que l’atteinte des objectifs de la HAAC repose en grande partie sur la mise en œuvre de ces projets stratégiques. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à jouer un rôle clé dans la consolidation des principes démocratiques et dans la régulation de l’audiovisuel et de la communication au Bénin.
Ainsi, le budget proposé pour 2025 se positionne comme un levier stratégique pour l’accomplissement des missions de la HAAC, tout en soulignant l’importance d’une coopération étroite entre le législatif et l’exécutif pour le financement des projets essentiels à la stabilité et à la liberté d’expression dans le pays.