Journée mondiale contre les abus envers les enfants : « il faut qu’on puisse organiser des campagnes régulières et garder le sujet visible et mobiliser un soutien constant… », indique Andréa BACHIHUMBA

Il est célébré chaque 19 novembre, la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants. Les plus jeunes membres de la famille humaine sont ainsi célébrés. C’est l’occasion de mesurer les énormes difficultés auxquelles les enfants doivent faire face dans notre monde profondément divisé, tumultueux et souvent violent.

Il est d’ailleurs choquant que des enfants souffrent encore de la faim, n’aient toujours pas accès à l’éducation ou ne bénéficient même pas des soins de santé les plus élémentaires.

Pour apprécier la situation actuelle sur le terrain, la direction de l’Information, de la Production et de l’Editorial de Radio Sêdohoun d’Agbotagon a reçu à cet effet dans le Grand Direct (12H45) de ce mardi 19 novembre 2024, la facilitatrice de l’Ong Yètin, Présidente du Cadre de concertation des Ongs du Littoral intervenant dans le sous-secteur des Enseignements Maternel et Primaire, Actrice clé du Réseau Africa Women’s Forum Section Bénin et Membre de plusieurs autres réseaux nationaux et internationaux.

En début de l’interview téléphonique, Madame Andréa BACHIHUMBA, a d’abord fait une mise au point. Elle a fait remarquer que ‘’la célébration d’une journée tient compte de certaines situations pour relever des défis…’’Dans son argumentaire entrecoupé de questions pointues du journaliste, l’invitée a énuméré quelques types d’abus à l’égard des enfants.

Elle a entre autres, parlé des abus physiques qui tiennent compte des violences corporelles comme les coups, les brûlures, les châtiments corporels excessifs, les abus émotionnels, les abus sexuels, l’exploitation économique, la privation de scolarité etc. ces types d’abus selon cette dernière continuent d’impacter négativement l’avenir de plusieurs âmes innocentes.

Les enjeux appellent au renforcement des actions !

Lorsque des enfants ploient sous le joug de la pauvreté, que leurs vies sont bouleversées par des catastrophes ou des conflits violents qui les tuent ou les laissent mutilés, la conscience de l’humanité s’en trouve souillée.

Chaque enfant a le droit de vivre en paix, en bonne santé et en sécurité. En cela, l’invitée du Grand Direct de ce Mardi de cet organe de presse a souligné qu’il est fondamental de pouvoir écouter les enfants et de prendre à cœur leurs préoccupations.

Face aux enjeux qui se dressent, il faudra, selon Madame Andréa BACHIHUMBA, aller à la prévention en organisant les campagnes de sensibilisation, d’éducation des parents, des formations et de séances d’information pour identifier et prévenir les abus, accompagner les victimes et leurs familles respectives dans leur réhabilitation.

Il faudra également allouer des budgets spécifiques pour la protection de l’enfance, renforcer les institutions mandatées pour cette tâche. Du côté des familles, l’actrice de la Société Civile trouve opportun d’encourager une communication ouverte pour permettre aux enfants de révéler leur double face afin de mieux les aider, d’intégrer des programmes de prévention des abus dans les curricula scolaires au niveau des écoles.

Les Ongs complètent les actions de l’Etat mais le chemin reste long, a-t-elle reconnu.

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