Hier, samedi 16 novembre 2024, 2.725 candidats ont pris part au concours de recrutement organisé par le Ministère de la Justice et de la Législation pour intégrer 146 nouveaux fonctionnaires de l’État. Parmi ces candidats, 7 sont en situation de handicap. La cérémonie d’ouverture des épreuves a été présidée par Madame Adidjatou A. MATHYS, ministre du Travail et de la Fonction Publique, et Monsieur Yvon DETCHENOU, ministre de la Justice et de la Législation, en présence des principaux acteurs du système judiciaire béninois.
Les épreuves ont concerné plusieurs départements du pays, à savoir le Littoral, le Zou, l’Ouémé, le Borgou, le Mono et l’Atacora. Les postes à pourvoir sont principalement répartis entre 100 greffiers et 46 autres fonctionnaires, incluant des analystes programmeurs et des élèves attachés des services judiciaires. Ce concours s’inscrit dans une dynamique de renforcement des effectifs du Ministère de la Justice, qui souffre d’une carence notoire en personnel.
Les candidats ont passé des épreuves de trois heures, adaptées à leur spécialité. Les greffiers ont composé sur un sujet de culture générale, tandis que les analystes programmeurs, selon leur spécialité, ont eu à résoudre des études de cas liées soit à la sécurité des réseaux informatiques, soit à la modélisation et à la programmation. Enfin, les élèves attachés des services judiciaires ont travaillé sur des questions de droit administratif.
Lors de l’ouverture officielle, la ministre Adidjatou MATHYS a rappelé l’importance de ce concours pour améliorer l’efficacité et la performance des services judiciaires au Bénin. Elle a également souligné les efforts du gouvernement depuis 2016 pour combler les déficits en ressources humaines dans ce secteur clé. « Le gouvernement du Président Patrice TALON met tout en œuvre pour renforcer les capacités du Ministère de la Justice, afin d’offrir un service public de qualité », a-t-elle précisé.
Le ministre Yvon DETCHENOU a, de son côté, souligné que ce concours participe à une double ambition : d’abord, combler les besoins en personnel qualifié pour le système judiciaire, et ensuite, accompagner la modernisation du secteur de la justice, notamment à travers la digitalisation. « Nous visons à construire une justice moderne, accessible et efficace pour tous les citoyens », a-t-il déclaré.
En conclusion, les deux ministres ont encouragé les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes, soulignant que ce concours est une opportunité unique de contribuer au renouveau du secteur judiciaire béninois.
