Depuis le lundi dernier, un Comité ad’hoc a été mis en place à l’Union nationale des étudiants du Bénin (UNEB). Objectif, lancer et conduire le « processus électoral dans le cadre du renouvellement du BEN et du Directoire de l’Union’’. Précision importante, la commission électorale installée préalablement (en octobre 2023) est dissoute et le nouveau comité est composé de trois membres. Ce jeudi 14 novembre 2024, Radio Sêdohoun d’Agbotagon a reçu dans son Grand Direct de la mi-journée, Wahidi Bello, Président du Directoire de l’Union nationale des étudiants du Bénin et du Comité ad’hoc.
Pourquoi l’option de Comité ad hoc s’impose-t-elle aujourd’hui à l’UNEB ? « . A cette question du journaliste Sidoine Ahononga, l’invité a répondu : « aujourd’hui, nous avions voulu que ce soit un Comité ad’hoc juste parce que nous sommes dans un vide juridique. Tout le monde sait, depuis un moment, que les choses n’évoluent plus comme prévues. Par le passé, nous avions installé une commission qui n’a pas pu atteindre ses objectifs. Donc pour ne plus lambiner et faire passer les choses, étapes par étapes ou les suivre à la lettre, nous avions décidé de mettre en place un comité ad’hoc pour très vite mener à bien la tâche avec la plus grande rigueur… »
Un vide juridique, à qui la faute ?
« Est-ce que nous pouvons dire aujourd’hui que la faute incombe à quelqu’un ? Il faut dire qu’elle incombe seulement à nous qui dirigeons l’Organisation. Parce qu’on ne peut pas dire que la faute incombe aux … Mais la faute incombe à tous… », a indiqué l’hôte de la 97.4. A l’en croire, le Comité ad’hoc n’est pas mis en place pour suppléer le directoire. « C’est plutôt un comité au sein du directoire », a-t-il précisé.
Visiblement, ce qui divise les “Unebiens” semble être plus fort que ce qui les unit !
« Peut-être que c’est votre manière de voir… Sinon ce qui les divise n’est pas grand-chose. L’unique source de division reste le fait que l’équipe dirigeante actuelle, aux commandes depuis un bon moment, n’a pas encore l’intention ou n’est pas prête pour partir. Si on leur dit aujourd’hui que tout est prêt et que les dirigeants sont déterminés à organiser les élections à bon train et partir, il n’y aura pas d’autres problèmes », a clamé Wahidi Bello.
« Dissoudre la commission électorale, n’est-ce pas la goutte d’eau qui fera déborder le vase ? »
« Nous ne le pensons pas. Peut-être que c’est votre manière de le voir. Lorsqu’une commission est mise en place avec un portefeuille bien défini et que cette dernière n’a pas pu atteindre ses objectifs, je pense qu’il n’y a aucun problème à sa dissolution. Lorsqu’on vous confie une mission qui n’est pas atteinte, soit vous déposez le tablier, soit vous recommencez. Mais lorsque ceux qui vous ont confié cette mission pensent que ce n’est plus la peine, je pense que vous devez déposer le tablier s’ils vous le demandent ».