Forum national sur la nutrition : pour en finir avec le retard de croissance chez les enfants

L’exécutif béninois a lancé le Projet de supplémentation nutritionnelle des 1000 premiers jours. Lequel projet vise à préparer une nouvelle génération de citoyens en optimisant leur développement physique et mental, afin qu’ils puissent contribuer activement à l’évolution économique et sociale du pays.

Ce projet a été présenté hier, lors du Forum national sur la nutrition, en présence des ministres de la santé, des affaires sociales et de la coordination de l’action gouvernementale, des préfets, des maires, ainsi que des partenaires techniques et financiers et des acteurs de la société civile.

Selon Alain Hinkati, Directeur de l’Agence nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (Anan), cette agence sera le principal organe de coordination et de suivi de la politique nationale de nutrition, visant à garantir un accès durable et équitable à une alimentation saine pour tous.

Le Projet de supplémentation nutritionnelle des 1000 premiers jours représente une avancée pas des moindres pour l’alimentation et la nutrition au Bénin, et a été élaboré grâce aux orientations du Chef de l’État Patrice Talon et aux contributions des ministères concernés.

Ce projet est d’autant plus important que les études révèlent qu’un enfant sur trois au Bénin est à risque de retard de développement physique et cognitif, ce qui peut entraîner des difficultés d’apprentissage et une faible productivité future. À l’échelle nationale, ce retard de croissance peut affecter sérieusement l’économie, avec des pertes estimées entre 3 et 8 % du PIB.

En 2022, le rapport sur l’investissement en nutrition a souligné que la malnutrition coûtait au Bénin 393 milliards de FCFA par an. L’optimisation de la nutrition pourrait rapporter jusqu’à 4.200 FCFA pour chaque 100 FCFA investis dans ce domaine informent les autorités.

Le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, a souligné l’importance de la petite enfance comme une étape fondamentale pour le développement du pays. Environ 75 % des femmes enceintes et allaitantes, ainsi que 360 000 enfants de zéro à deux ans, bénéficieront de ce projet.

Ousmane Niang, représentant de l’Unicef Bénin, a salué l’engagement du gouvernement dans la coordination des actions entre les différents partenaires, renforçant ainsi les structures institutionnelles et réunissant les secteurs public et privé autour de stratégies communes pour lutter efficacement contre la malnutrition.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *