Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a reconnu pour la première fois dimanche avoir donné son feu vert à l’attaque aux téléavertisseurs contre le Hezbollah libanais en septembre 2023, a indiqué son porte-parole, Omer Dostri, à l’AFP. Cette attaque, qui a eu lieu les 17 et 18 septembre, a visé des membres du Hezbollah avec des dispositifs de transmission piégés, causant la mort de 39 personnes et blessant près de 3 000 autres dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l’est du Liban.
Jusqu’à cette déclaration, Israël n’avait jamais officiellement revendiqué cette opération, bien qu’elle porte la marque du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien. L’attaque s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah, ce dernier soutenant le Hamas dans le conflit contre Israël. Depuis le début des hostilités ouvertes en octobre 2023, les frappes israéliennes contre le Hezbollah ont été intenses, et la guerre a déjà fait plus de 2 700 victimes au Liban, principalement des civils.
Cette reconnaissance de Nétanyahou intervient alors que la situation militaire au Liban continue de se détériorer, soulevant des interrogations sur l’escalade de la violence et les implications diplomatiques de cette opération secrète.