Maître Frédéric Titinga PACÉRÉ, figure emblématique du barreau, éminent défenseur des traditions culturelles et des savoirs endogènes n’est plus de ce monde plongeant ainsi le peuple burkinabè dans la tristesse. En rendant hommage à cet homme exceptionnel, le Président du Faso, S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a salué la mémoire de Maître PACÉRÉ, soulignant son rôle primordial dans la construction du système judiciaire burkinabè et sa contribution inestimable à la promotion de la culture locale.
Dans un message empreint de respect et de reconnaissance, le Président a exprimé sa douleur en ces termes : « C’est avec une grande affliction que j’ai appris le décès du doyen des avocats du Burkina Faso et Trésor Humain Vivant, Me Frédéric Titinga PACÉRÉ ». Il a rappelé le parcours exemplaire de celui qui fut à la fois avocat, homme de culture et de lettres, mais aussi Naaba Panantougri de Manéga, un titre traditionnel symbolisant son enracinement profond dans les valeurs du terroir.
Maître PACÉRÉ a été le premier avocat burkinabè à occuper la fonction de bâtonnier, un poste dans lequel il s’est distingué par son engagement à bâtir et à renforcer les institutions judiciaires du pays. Il a formé de nombreux magistrats et avocats, contribuant ainsi à la structuration et à l’indépendance du barreau burkinabè. Mais au-delà de son rôle d’avocat, c’est en tant que défenseur des savoirs ancestraux et de la culture que Maître PACÉRÉ a marqué son époque.
Le Président TRAORÉ a salué particulièrement son engagement à valoriser les savoirs endogènes et à promouvoir les valeurs traditionnelles, des domaines dans lesquels Maître PACÉRÉ a toujours été un fervent défenseur. À travers ses actions et ses discours, il a toujours rappelé l’importance de préserver et de transmettre les connaissances et pratiques culturelles propres à son peuple.
Le chef de l’État a également exprimé ses condoléances à la famille biologique de Maître PACÉRÉ, au barreau du Burkina Faso et au monde de la culture, à qui il manquera un grand homme.
La disparition de Maître Frédéric Titinga PACÉRÉ laisse un vide considérable dans la société burkinabè, tant sur le plan juridique que culturel. Mais son héritage vivra à travers l’engagement continu pour la valorisation des savoirs ancestraux et la promotion des valeurs qui lui étaient chères. Le peuple burkinabè se souviendra toujours de lui comme d’un homme de conviction, d’un bâtisseur d’institutions et d’un défenseur intransigeant de l’identité culturelle de son pays.
