Lors de la présentation du rapport d’activités du Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, He Assan SEIBOU a exprimé un soutien indéfectible aux réformes engagées dans le cadre de la modernisation du Parlement béninois, tout en appelant à une évaluation rigoureuse des projets, notamment ceux relatifs à la communication parlementaire. Son intervention a mis en évidence à la fois l’adhésion aux progrès accomplis et l’importance de la réflexion continue pour assurer l’efficacité des initiatives entreprises.
Dans un premier temps, He Assan SEIBOU a salué le travail du Président Vlavonou et son équipe, en particulier dans la gestion de la communication parlementaire. Il a en effet encouragé le Président à poursuivre dans cette voie : « Je vous encourage à aller de l’avant en ce qui concerne la gestion de la communication telle que vous la faites. » Cette déclaration est un gage de reconnaissance envers les efforts entrepris pour moderniser et rendre plus accessible le fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment grâce à l’informatisation et à l’amélioration de la communication interne.
Le député a également rappelé l’ambition profonde du Président Vlavonou, qui a toujours rêvé de transformer le Parlement en une institution à la fois moderne et tournée vers le développement. « Je sais que vous avez consigné dans votre équipe vous-mêmes et cela plusieurs fois votre rêve de faire de ce Parlement un Parlement moderne », a affirmé He Assan SEIBOU, soulignant que le rapport d’activités témoigne fidèlement de cette vision. Le député a, de plus, salué le travail des questeurs, qui, selon lui, contribuent à la gestion efficace de l’Assemblée.
Toutefois, si les réformes entreprises sont applaudies, He Assan SEIBOU a pris soin de rappeler qu’il est crucial d’évaluer périodiquement les projets afin de s’assurer de leur viabilité à long terme. « Quand on est grand, on ne s’occupe pas des petites distractions », a-t-il souligné, en utilisant des analogies historiques pour encourager le Président à faire face avec sérénité aux critiques. Il a évoqué des figures comme Jésus-Christ et Mahomet, qui ont dû faire face à des oppositions, mais ont persévéré pour accomplir leur mission. « Vous êtes un croyant et acceptez qu’on vous dise du n’importe quoi quand on ne prend pas le soin de vérifier des choses », a-t-il ajouté, appelant ainsi à la patience et à la persévérance dans la mise en œuvre des réformes.
Au-delà des encouragements, le député a souligné l’importance de ne pas perdre de vue les défis financiers et logistiques liés à l’innovation. Il a émis des réserves quant aux coûts potentiels des réformes engagées, en précisant : « Il faut bien arrêter quelque part et évaluer ». Pour lui, chaque innovation, bien que saluée par la communauté internationale, doit faire l’objet d’un suivi rigoureux afin d’évaluer son impact sur la population et sa viabilité financière. « Comment les gens vivent ça dans la population ? Comment arrivez-vous à soutenir cela financièrement ? », a-t-il interrogé, incitant à une réflexion profonde sur la durabilité des initiatives.
He Assan Séibou a également insisté sur la nécessité d’une étude approfondie des réformes et a salué l’initiative du Président de dépêcher une équipe pour cette tâche. « Je vous encourage à aller de l’avant avec cette équipe », a-t-il déclaré, invitant à une analyse sérieuse des résultats obtenus jusqu’à présent. « Faites-nous l’évaluation et nous voulons voir au moins le rapport d’évaluation de comment et quel est l’impact de ce que nous avons fait jusque-là », a-t-il conclu, mettant en lumière l’importance de cette démarche pour ajuster et améliorer les actions entreprises.
En somme, l’intervention de He Assan S. met en lumière un soutien clair aux réformes du Président Louis Vlavonou, tout en appelant à une évaluation rigoureuse et à une gestion prudente des projets innovants. Il démontre que la modernisation du Parlement béninois, bien qu’encouragée, doit être constamment réévaluée pour garantir son efficacité et sa pérennité, tant sur le plan financier que sur celui de son impact social.