2 novembre 2013, l’assassinat des deux reporters de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à Kidal, dans le nord du Mali, a profondément marqué le paysage médiatique et suscité une onde de choc à l’échelle internationale. Selon RFI, onze ans plus tard, l’enquête pour comprendre les circonstances de leur enlèvement et de leur meurtre se poursuit, mais les familles et les collègues des victimes réclament toujours des réponses.
Selon le même médias, Apolline Verlon, la fille de Claude Verlon, a exprimé son soutien au juge en charge de l’enquête, reconnaissant les efforts déployés pour faire la lumière sur cette tragédie. Elle a également appelé le président Emmanuel Macron à respecter son engagement de lever le secret défense, un geste qu’elle juge essentiel pour avancer dans les investigations.
Parallèlement, un prix est organisé chaque année en mémoire de Ghislaine et Claude, soulignant l’importance de leur héritage dans le journalisme. La remise de la bourse Claude Verlon et Ghislaine Dupont, édition 2024, aura lieu ce samedi 02 novembre 2024 à Cotonou, célébrant ainsi le travail de journalistes qui continuent à défendre la vérité et la liberté d’expression, malgré les risques.
Cette demande de transparence et ce prix annuel sont d’autant plus cruciaux que l’assassinat des journalistes soulève des questions sur la sécurité des reporters en zone de conflit et sur le rôle des gouvernements dans la protection de la liberté de la presse. La complexité de la situation au Mali, marquée par des tensions politiques et des groupes armés, rend l’enquête particulièrement délicate.
Alors que l’enquête progresse lentement, les proches de Ghislaine et Claude continuent de porter leur mémoire et de réclamer justice. Leur combat pour la vérité est non seulement une quête personnelle, mais aussi un appel à la défense des valeurs fondamentales du journalisme, comme la recherche de l’information et le droit de l’opinion publique à connaître la vérité.
L’anniversaire de cet assassinat est donc l’occasion de rappeler l’importance de la sécurité des journalistes et de la nécessité de protéger ceux qui s’engagent à rapporter les faits, même dans les contextes les plus périlleux.