Une femme ayant braqué un feu d’artifice sur des policiers lors d’une manifestation qui a dégénéré en émeute en 2021 a été condamnée vendredi à un an de prison à domicile, relate La Presse.
A l’en croire, Ripley Lavoie, 30 ans, a été reconnue coupable de quatre accusations, dont voies de fait sur un agent de la paix et port dissimulé d’une arme à feu. La juge Dominique B. Joly a affirmé que les feux d’artifice de Lavoie étaient considérés comme des armes à feu au sens du Code criminel, une interprétation contestée par la défense.
Selon La Presse, les faits se sont déroulés lors de la manifestation contre le capitalisme à Montréal le 1er mai 2021, où des tensions ont éclaté. Lavoie avait apporté avec elle un matériel destiné à créer une « boule incendiaire », un briquet, un bidon de gazoline et des pièces pyrotechniques, se préparant à attaquer des policiers en bas du viaduc où elle se cachait.
La juge a souligné que les preuves démontraient clairement son intention de blesser des agents, alors qu’elle se trouvait en position de le faire.
Lors de l’audience, la juge Joly a accepté une peine convenue de prison à domicile, tenant compte de l’absence de casier judiciaire de Lavoie et de ses efforts de réhabilitation, ainsi que de son état de santé, la contraignant à utiliser une canne. Une lettre d’excuses de sa part a été soumise au tribunal.
Lavoie ne pourra pas participer à des manifestations ni posséder d’armes à feu et prévoit de retourner dans sa région natale du Saguenay. La juge a conclu en lui souhaitant bonne chance, espérant ne jamais la revoir, indique La Presse.