Trois détenus ont été présentés devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour complicité de « harcèlement par le biais d’une communication électronique » et complicité de publication de fausses nouvelles. Ils sont accusés d’avoir servi d’informateurs à l’activiste Comlan Hugues Sossoukpè concernant des dysfonctionnements dans la prison civile d’Akpro Missrété, rapporte Bip Radio.
A l’en croire, ua cours de l’audience, les accusés ont contesté les faits. L’un d’eux, qui devait achever sa peine de cinq ans de prison en janvier, a expliqué qu’il avait choisi de s’adresser à Hugues S. en raison du manque d’écoute du nouveau régisseur. Il a affirmé avoir transmis trois informations, incluant l’état de santé de feu Radji Latif, les conditions insupportables des latrines de la prison et des actes de maltraitance entre détenus.
Les deux coaccusés, selon ses déclarations, lui ont fourni les informations qu’il a communiquées à Hugues Sossoukpè. Le dossier a été renvoyé au 4 novembre pour les réquisitions et plaidoiries, informe Bip Radio.