Donald Trump intensifie sa lutte contre le fact checking, refusant la vérification de ses déclarations lors de ses apparitions médiatiques. Le Washington Post révèle qu’il a émis 30 573 déclarations fausses ou trompeuses durant son mandat, soit environ 21 par jour. Lors d’un événement avec l’Association nationale des journalistes noirs, il a menacé d’annuler sa participation si des faits étaient vérifiés, ce qui a suscité des tensions.
Trump a également refusé de se prêter à des programmes comme « 60 Minutes », où le fact checking est pratiqué. Son équipe soutient que ces vérifications sont systématiquement biaisées contre lui, tandis que des conseillers indiquent que de nombreux candidats partagent cette aversion pour le fact checking. En revanche, des candidats démocrates, comme Kamala Harris, semblent plus ouverts à cet exercice.
Cette opposition à la vérification des faits illustre un enjeu majeur au sein du parti républicain, où la relation de Trump avec la vérité soulève des questions fondamentales sur l’honnêteté en politique. Les déclarations non vérifiées de Trump, souvent fondées sur des informations erronées, deviennent ainsi un élément central de sa stratégie politique.