Un récent article du média Le Monde évoque la possibilité que les États-Unis, sous une présidence de Kamala Harris, envisagent d’inviter l’Ukraine à rejoindre l’OTAN. Cette hypothèse a été soulevée après une rencontre entre Joe Biden et les dirigeants de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France, où l’Ukraine était au cœur des discussions.
Actuellement, la situation en Ukraine suscite des tensions au sein des alliances occidentales. Les exigences croissantes de Kiev envers ses alliés mettent en lumière des désaccords notables entre Washington, Paris, Londres et Berlin. Ces divergences complicent la mise en œuvre d’un « plan de victoire » présenté par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui appelle à un soutien renforcé.
L’éventualité d’une invitation à l’OTAN soulève des questions complexes, notamment en termes de sécurité régionale et de relations avec la Russie. Bien que cette démarche soit perçue comme un soutien stratégique à l’Ukraine, elle pourrait également intensifier les tensions avec Moscou.
Les dirigeants occidentaux tentent actuellement de coordonner leurs approches face aux défis posés par la guerre en Ukraine, tout en cherchant à établir un consensus sur l’avenir de l’OTAN et la sécurité européenne. Une présidence Harris pourrait donc marquer un tournant significatif dans les relations transatlantiques et la politique de défense en Europe.
